Entre fermetures, dates de sortie de films reportées et entrées en chute libre, le septième art, célébré vendredi soir, fait partie des grandes victimes collatérales de la pandémie de Covid-19.
La contestation venue du théâtre de l’Odéon à Paris a déclenché une vague de rébellion qui touche maintenant plusieurs établissements culturels français mis en difficulté par la crise sanitaire.
Ils ont essayé les concerts en streaming, les jauges réduites et ont, aussi, bénéficié d’aides. Mais face aux incertitudes et aux annulations en cascade, les ensembles indépendants cherchent la parade.
Face à l'épidémie de Covid-19, la fermeture des musées, théâtres, cinémas, a-t-elle du sens ? À quelles conditions ces lieux pourrait-ils rouvrir ?
Samedi 6 mars à Paris, une centaine de manifestant·es se sont réuni·es avec des chaises et des tabourets pour protester contre les mesures du gouvernement. Récit.
L’occupation du théâtre de l’Odéon traduit le ras-le-bol du secteur, qui multiplie les actions militantes dans le vide et s’estime victime d’une iniquité que le gouvernement a de plus en plus de mal à justifier.
Les sénateurs ont auditionné le 4 mars les représentants de plusieurs organisations professionnelles du spectacle vivant sur les mesures qui pourraient permettre d’envisager une reprise d’activité.
Cela fait plusieurs mois que les musées et autres lieux culturels ont fermé leurs portes en raison de la pandémie de Covid-19. Ces endroits sont-ils si contaminants que cela ?
En février 2020, 87.000 personnes travaillaient dans ce secteur, selon les chiffres de l'État. Contre environ 30.000 depuis le mois d'avril.
De la fermeture des salles de spectacles, cinémas, musées et librairies avant le premier confinement aux couvre-feux successifs, le secteur a navigué à vue pendant douze mois.