Après un an de crise où ils se sont retrouvés en première ligne des sacrifices, les jeunes passent à l’action, dans des lieux de culture qui les accueillent souvent à bras ouverts. Leur histoire est en marche.
Du brouhaha, au détour de la rue Malte-Brun, à Paris, fief du Théâtre national de la Colline : impossible de louper la grappe de jeunes, pancartes au bout des bras, en plein exercice d’interpellation publique. À l’Odéon occupé depuis le 4 mars, le collectif de jeunes comédiens et metteurs en scène On Ouvre égaie régulièrement la place de ses « tours de garde artistiques ». Rassemblés à l’Opéra national de Lyon, les apprentis artistes refusent la double peine « étudiants + intermittents » à laquelle ils sont assignés.
Et depuis le théâtre marseillais de La Criée, les occupants réclament qu’un revenu soit alloué aux moins de 25 ans pour « se loger, se nourrir et vivre dignement » et, inquiets du sombre avenir qui s’offre à eux, qu’un « plan d’accompagnement » soit élaboré pour les futurs travailleurs culturels qu’ils sont.
Désemparés mais solidaires,...
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