Les salles des DROM, départements et régions d'outre-mer, pâtissent de la fermeture prolongée de celles de l'hexagone. Leur fréquentation a dégringolé.
Au moins une soixantaine de salles françaises sont occupées par des étudiants et précaires protestant contre la politique culturelle et sociale du gouvernement.
Après un an de crise où ils se sont retrouvés en première ligne des sacrifices, les jeunes passent à l’action, dans des lieux de culture qui les accueillent souvent à bras ouverts. Leur histoire est en marche.
À la tête de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève, Antoine Flahault rappelle que les études mondiales, les concerts tests, et même des événements interdits comme la rave fin 2020 en Bretagne montrent que les lieux de culture ne sont pas contaminants si les mesures sont respectées.
Un an après la mise en œuvre du premier confinement, la crise sanitaire bouleverse toujours le quotidien des Français. Le gouvernement laisse entrevoir un allègement des restrictions sanitaires mi-avril, une décision très attendue par les acteurs culturels, à l'arrêt depuis octobre.
Des études scientifiques sont en cours, en France, pour prouver l’absence de sur-risque de contamination au Covid-19 dans les salles de spectacle, musées et cinémas.
Les règles sanitaires sont techniquement et financièrement intenables pour beaucoup d’organisateurs. Annulations en cascade dans 3, 2, 1…
Jouer en extérieur, dans des vitrines, face à un spectateur unique ou au travers d’un enregistrement audio… Depuis le début de la pandémie, les scènes institutionnelles lorgnent des dispositifs jusqu’alors cantonnés aux arts d
Ce mouvement, qui a débuté la semaine dernière à l’Odéon à Paris, a gagné Lille, Lyon, mais aussi Limoges, Rennes et Saint-Etienne.
Alors que la culture est l’une des grandes sacrifiées de la pandémie, des occupations de lieux culturels se prolongent, de nouvelles éclosent en régions, pour faire pression sur un gouvernement qui les juge « dangereuses ». Reportages à Besançon et Strasbourg.