Un an après la mise en œuvre du premier confinement, la crise sanitaire bouleverse toujours le quotidien des Français. Le gouvernement laisse entrevoir un allègement des restrictions sanitaires mi-avril, une décision très attendue par les acteurs culturels, à l'arrêt depuis octobre.
Un an après le premier confinement, France Bleu consacre une journée spéciale, ce mercredi 17 mars, à ces douze mois qui ont changé nos vies. Douze mois qui ont notamment bouleversé le secteur de la Culture. Musées, théâtres, cinémas, discothèques... Comme les bars et restaurants, les lieux culturels sont fermés depuis octobre 2020. L'exécutif, qui mise sur la vaccination et la création d'un "pass sanitaire", évoque un allégement de certaines restrictions dès la mi-avril. En plus du "pass sanitaire", la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, comme d'autres membres du gouvernement, a été priée d’imaginer des protocoles sanitaires sûrs. Invitée de France Culture le 12 mars, elle a évoqué des réouvertures "au cours du deuxième trimestre 2021"."Moi je milite, à ce point de la connaissance de la pandémie pour une ouverture globale, à la même date, des lieux de culture mais avec des protocoles de sécurité adaptés [à chaque lieu] et concertés avec les professionnels", a-t-elle assuré.
La ministre a en outre annoncé une aide de 20 millions d'euros supplémentaires pour les compagnies de danse, de théâtre et les ensembles musicaux les plus en difficulté, mais aussi pour les équipes artistiques en région et pour les jeunes diplômés du spectacle vivant qui arrivent sur le marché du travail. Cette somme viendra s'ajouter aux 30 millions d'euros déjà prévus dans le plan de relance pour 2021.
Concerts-tests
En attendant qu'une date soit officiellement fixée pour que théâtres, musées et autres lieux culturels puissent à nouveau accueillir du public, des "concerts-tests" seront organisés par le ministère de la Culture fin mars à Paris et au Dôme de Marseille.
Le principe : des tests à l'entrée, sans empêcher les positifs de rentrer, une distanciation organisée, puis des tests post-événement pour savoir si le protocole a réussi à empêcher les contaminations. L'Inserm travaille actuellement "sur la mise en place du protocole, l'obtention des autorisations", a indiqué Gilles Bloch, président-directeur général de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) le 10 mars sur franceinfo. "C'est un format de recherche un peu inédit, donc ça prend un peu de temps. Je pense qu'on est vraiment à l'échelle de quelques semaines pour la mise en place." L'idée est que les spectateurs "restent assis pour qu'on limite les risques et qu'on puisse les observer avec de la vidéo pour vérifier que les gestes barrières sont bien respectés". A Marseille,
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