Selon la ministre de la Culture, la dynamique actuelle de l'épidémie paraît autoriser une réouverture des premiers lieux de culture pour la mi-mai. Le calendrier pourrait être précisé par Emmanuel Macron dès la semaine prochaine.
Contraints par les normes sanitaires et des jauges strictes, les organisateurs regorgent d'idées afin que le public puisse tout de même être au rendez-vous pour les festivités.
Si tout se passe bien, Bercy devrait accueillir en mai le premier concert-test de la région parisienne devant 5000 personnes. Une bonne nouvelle évoquée ce mercredi 21 avril par Olivier Darbois, le président de Prodiss, un syndicat du spectacle musical.
La prolongation de leurs droits pour passer la crise arrive à son terme le 31 août. Dans un rapport remis au gouvernement, l'économiste André Gauron propose soit de se concentrer sur les personnes qui n'auront plus de droits au 1 er septembre, soit de prolonger l'année blanche.
Cette année, la Mairie de Paris organise un appel à projet à destination des associations festives de la région et débloque 700 000 euros. C’est validé, cet été sera festif.
ENQUÊTE - Si aucune date de réouverture n’a pour l’heure été fixée, le nombre de longs-métrages prévus n’a jamais été aussi important en France. Les blockbusters américains risquent d’éclipser une production française pléthorique.
Programmation, empreinte carbone, «expérience» du public, sécurité : qu’ils soient maintenus ou reportés à 2022, les festivals sont en pleine réflexion pour repenser un modèle à bout de souffle.
L’Autorité de la concurrence donne, sous conditions, son feu vert à une concertation temporaire des distributeurs afin d’écluser une marée de 400 longs-métrages.
Les quelque 380 salles de cinéma gérées en régie directe vont pouvoir demander une compensation de leurs pertes de recettes dues à la crise sanitaire. Une mesure d’aide jusqu’ici réservée aux cinémas privés et associatifs.
Les délais peuvent être très longs, la communication aléatoire voire absente. Salles, producteurs et plateformes de vente de billets se rejettent parfois la faute. Et les détenteurs de billets sont contraints de patienter.