Le dernier volet de l'étude So Fest menée par des chercheurs pour France Festivals fait le bilan des dégâts de 2020 alors que ces événements sont de plus en plus durablement enracinés dans leurs territoires.
« Les festivals sortent essorés de la crise. Pour beaucoup, cela a été le passage du Cap Horn sans outil de navigation. Ils ont un sentiment d'abandon », commentait Paul Fournier, président de France Festivals, lors de la restitution de l'un des volets de l'étude fleuve So Fest, menée par Emmanuel Négrier, chercheur au CNRS et Aurélien Djakaouane, sociologue, pour France Festivals.
Les annulations 2020 ont engendré 2,6 milliards de pertes pour l‘économie et impacté 110.000 emplois (360.000 avec les bénévoles et le personnel mis à disposition par les collectivités). Une seconde année a minima serait catastrophique, tant peu à peu, ces événements se sont enracinés dans les territoires, générant des écosystèmes avec des partenaires culturels, éducatifs, sociaux, créant des places de marché pour le théâtre, la musique, la danse, le cirque, le cinéma, le livre…
Le jeu des 7 familles
Les festivals ont beau être réactifs, habitués à s'adapter à l'actualité (attentats, gilets jaunes, crises sanitaires…), face à la pandémie, ils ne sont pas tous également armés, comme en témoignent les 7 familles identifiées par So Fest en fonction de 6 critères (offre, nombre de spectateurs, part des bénévoles, poids des dépenses artistiques, budget, taux de subventions) à partir d'un échantillon de 700 événements.
Dans les grands perdants figurent...
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