Une chose est certaine dans le domaine de la culture: le « monde d’après » ne sera pas comme le « monde d’avant ». Et ce ne sont pas les efforts du gouvernement pour sauver les intermittents du spectacle d’une misère annoncée qui y changeront grand chose.
Le conservatisme des directeurs de musées explique pourquoi les acquisitions d'œuvres de femmes ont même tendance à décroître.
Au-delà du soutien de l’Etat, c’est aux dirigeants d’institutions et d’établissements culturels de réinterroger leurs positions traditionnelles. Le directeur général de la Cité de la BD, à Angoulême, propose quatre pistes pour «l'après-covid».
Aux dernières nouvelles, des commandes publiques seront passées aux artistes. Quelles disciplines recouvrent ce vocable « d’artistes » ? Devront-ils avoir « moins de trente ans » comme semblait l’esquisser l’annonce présidentielle du 6 mai dernier ? De quels types de commandes s’agit-il ?
La culture subventionnée occupe une place à part dans l'Hexagone, au point d'être intimement liée à l'image de la France et à son rayonnement dans le monde. Mais la pandémie met aussi en grand danger la culture marchande, qu'il ne faut pas négliger dans les mesures de soutien.
En réponse aux commandes publiques préconisées par Emmanuel Macron pour soutenir le secteur culturel, l’historien d’art Thomas Schlesser propose, dans une tribune au « Monde », de s’appuyer sur l’expérience des Nouveaux Commanditaires, qui « préconisent un partage de responsabilités entre tous le
Des grands architectes, des chefs étoilés, des Prix Nobel d’économie et des responsables politiques et économiques lancent dans plusieurs journaux, dont « Le Monde », un appel international en faveur d’une renaissance culturelle de l’économie.
En 1881, Clément Ader met au point un dispositif ingénieux et novateur, le théâtrophone, qui permet aux parisiens d’écouter, depuis chez eux, ou depuis un lieu public (café, salon d’exposition), une représentation théâtrale donnée simultanément dans un théâtre de la capitale.
Texte rédigé par Catherine Meneret, directrice adjointe du Centre chorégraphique de Caen en Normandie.
Est-ce que l’économie du spectacle vivant, contrainte à un empilement de mesures sanitaires drastiques, peut oser la comparaison de sa survie à celle des transports publics ?