La reconnaissance par l’Unesco au titre du patrimoine immatériel du « repas gastronomique des Français » s’est accompagnée de la nécessité de créer un ou plusieurs centres d’interprétation portant sur cette thématique.
Depuis le déconfinement, bien que les salles soient techniquement ouvertes, les règles d'exploitation sont trop contraignantes pour favoriser la reprise des concerts, écrivent les auteurs.
S’ils représentent une réelle bouffée d’oxygène pour le secteur culturel, les 2 milliards d’euros annoncés par le premier ministre, Jean Castex, ne régleront pas tous les problèmes liés à la crise due au Covid-19.
« Le pass culture souffre d'un coût prohibitif pour une efficacité discutable », estiment dans une tribune deux personnalités du monde culturel. « Le déployer plus largement alors que les arts vivants et le patrimoine ont besoin de crédits est une hérésie. »
Des mesures originales peuvent permettre de réorienter les financements publics au bénéfice du secteur culturel dans son ensemble et des artistes-auteurs en particulier, affirment, dans une tribune au « Monde », les spécialistes Grégory Jérôme, Nathalie Moureau et Dominique Sagot-Duvauroux.
La culture est un service public, ce qui nous rappelle à quel point elle est essentielle à la vie d’un pays et de son économie. Car sa création de valeur va largement au-delà des mesures économiques et c’est dans l’impact indirect que se trouve sa véritable valeur.
Tribune. Sur le modèle des conventions sur le climat, une cinquantaine de personnalités impliquées dans le monde de la culture interpelle la nouvelle ministre afin de repenser les modes de production, de consommation, la diversité et la mixité du secteur.
Madame la ministre,
Alors que la crise sanitaire a durement touché le secteur culturel, le directeur du Festival d’Avignon appelle à un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture.
Ouvrir l’espace des possibles culturels pour tous est un enjeu démocratique soulignent, dans une tribune au « Monde », trois universitaires. Ils relèvent que le public populaire est désormais passé du statut de cause à défendre à celui de problème à résoudre.
Une chose est certaine dans le domaine de la culture: le « monde d’après » ne sera pas comme le « monde d’avant ». Et ce ne sont pas les efforts du gouvernement pour sauver les intermittents du spectacle d’une misère annoncée qui y changeront grand chose.