DÉCRYPTAGE Jamais les Français n’ont autant « consommé » de culture, selon une vaste étude diffusée vendredi, mais deux mondes se côtoient sans vraiment se croiser, celui du patrimonial et celui du numérique.
Au ministère de la rue de Valois, cette passionnée d’opéra devra prendre en charge un secteur gravement touché par la crise liée au Covid-19.
Selon une étude de deux chercheurs, la déprogrammation des manifestations culturelles estivales coûtera jusqu’à 2,6 milliards d’euros à l’économie française.
Les théâtres, musées, galeries, palais historiques seront éligibles à des aides, tout comme les organismes relevant de la musique live, du patrimoine ou du cinéma indépendant.
Sinistré par la crise sanitaire, le secteur espère que l'expérience politique de la nouvelle ministre, passionnée d'opéra, sera un atout. Et que, dans ce contexte si délicat, elle gagnera ses arbitrages.
Arrivé en 2018 dans l’indifférence Rue de Valois, ce professionnel de la politique a eu du mal à exister médiatiquement. Nommé ministre délégué au commerce extérieur, il a été remplacé lundi par Roselyne Bachelot.
Le ton monte entre les organisateurs de spectacles et le distributeur, accusés de ne pas se hâter suffisamment pour rembourser les détenteurs de places de concert.
Les parlementaires réclament un plan de soutien aux activités culturelles de la «même envergure» que celui déployé pour l'industrie.
La Comédie italienne, rue de la Gaîté, a vendu un objet fétiche ayant appartenu à l'icône américaine pour rembourser ses dettes.
Une semaine après la réouverture, le moral des exploitants oscille entre soulagement et inquiétude, car tous les publics ne sont pas au rendez-vous.