Après plusieurs semaines de fermeture à cause de l'épidémie de coronavirus, les galeries rouvrent. Malgré le contexte sanitaire, les ventes se sont en partie maintenues.
Alors qu'une expérience similaire va avoir lieu samedi à l'Arena de Paris-Bercy, la première expérience catalane ne permet pas de conclure «que tous les grands rassemblements sont sûrs».
Toute l’économie de la culture vacille encore sous l’effet des confinements qui révèlent à quel point ce secteur ne peut être livré qu’au seul jeu du marché. Les cinéphiles retrouveront-ils le chemin des salles obscures et les touristes pourront-ils reprendre celui des musées ?
Si les plus gros comme le Hellfest ou Solidays ont déjà annoncé l’annulation de leur édition 2021, de nombreux petits festivals ont décidé de résister. Et de tenter d’adapter leurs propositions aux nouvelles normes sanitaires, malgré les incertitudes.
La ministre de la Culture a salué le fait que les créneaux de réservation des musées soient complets.
"Donner de la place aux débats de société", le programme de Laurence des Cars qui succède à Jean-Luc Martinez à la tête du Louvre, le plus grand musée du monde.
Limitation des jauges, distanciation physique, port du masque... ces mesures sanitaires risquent fort de réduire considérablement la part d'émotions collectives inhérentes aux festivals et grands concerts de plein air.
Le livre, la musique, l'audiovisuel sont les produits culturels les plus demandés. En généralisant le pass culture, le pari est aussi de toucher les jeunes les plus éloignés de la culture.
À Paris, l’Odéon est libéré, mais bien des salles restent à la merci des manifestants.
Après l’annulation l’an dernier, les acteurs des marges du festival, qui doit se tenir en juillet, espéraient une réorganisation en profondeur du off, jungle très concurrentielle et régi par la seule loi du marché.