Depuis une vingtaine d’années, les quartiers culturels et créatifs sont valorisés par les pouvoirs publics comme un levier de transformation urbaine et de développement économique et touristique des territoires.
Le producteur Matthieu Drouot, dont les artistes participent à 30 festivals cet été, parmi lesquels 25 en juillet, ne s'en cache pas : « Les résultats en termes de fréquentation ont été mitigés, avec des remplissages à la moitié ou aux deux tiers de la jauge, mais nous sommes contents de jouer.
Les sociétés de donateurs ont vu leurs effectifs fondre depuis le début de la pandémie. Mais un noyau d’irréductibles se démène pour continuer à financer œuvres et expositions.
Le passe sanitaire, en vigueur dans l’Hexagone, est déjà la règle dans une dizaine de pays européens. Les exploitants français figurent parmi les mieux aidés financièrement, avec les Italiens et les Allemands.
Depuis le 21 juillet, le nombre de spectateurs a chuté de 42,4 % par rapport à la semaine précédente, et de 56 % par rapport à la même semaine de 2019, pénalisant les multiplexes et brisant la carrière de nombreux films.
Bien acceptée par les visiteurs, la nouvelle mesure en vigueur depuis une semaine a néanmoins ralenti les réservations.
Dans son rapport annuel, la Commission de contrôle des organismes de gestion des droits d’auteurs et des droits voisins estime que la pandémie pénalisera encore le monde culturel au-delà de 2021.
Après les annonces d'Emmanuel Macron, les exploitants de salles sont dépités d'avoir à contrôler leurs spectateurs. Les patrons des grands festivals de l'été estiment, eux, cette obligation, rassurante.
À ce stade, le public respecte le protocole sanitaire. Mais les spectateurs sont moins nombreux.
L’AP-HP a constaté l’absence de sur-risque de contamination lors du concert-test réalisé avec Indochine, le 29 juin dernier. Des résultats rassurants, mais fondés sur des protocoles qui ne sont déjà plus appliqués dans les concerts et festivals.