Théâtre, danse, opéra, arts de la rue… Rien ne va plus. Faute de subsides, le nombre de représentations pourrait être divisé par deux la saison prochaine. Et de nombreux professionnels contraints de changer de voie.
Les 3 milliards d’euros injectés pour sauver la culture lors de la crise liée au Covid-19 n’ont pas été l’occasion de réformer un secteur marqué notamment par une offre surabondante.
Le ministère de la culture a dévoilé jeudi 4 avril le montant des baisses de budget qui vont peser sur certaines institutions dans le cadre des annulations de crédits demandées par Bercy. Les institutions les plus prestigieuses vont y perdre plusieurs millions d’euros.
Sous pression de Bercy, le ministère de la Culture est contraint d’effectuer 28 millions d’euros de réduction de subventions. L’Opéra et la Comédie-Française sont les plus touchés.
La Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) se réunira en congrès les 11 et 12 avril à Marseille. Les élus veulent un « congrès de solutions », alors que les politiques culturelles abordent une zone de turbulences.
Le « mieux produire pour mieux diffuser » est au cœur de la réflexion avec son corollaire : à qui couper les aides ?, interroge, dans sa chronique, Guillaume Fraissard, chef du service Culture au « Monde ».
La ministre de la culture, qui trouve que le dispositif reproduit les inégalités culturelles et sociales, souhaite modifier l’offre sur la plate-forme pour « inciter notamment à aller au théâtre ou à l’opéra ».
La Commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport du Sénat a auditionné la ministre de la Culture Rachida Dati le 12 mars.
Patrimoine, éducation culturelle, spectacle vivant... Auditionnée au Sénat, la ministre de la Culture tente d’imprimer sa marque mais doit composer avec des crédits en baisse… et ses envies de dépenses.
Maires et professionnels de terrain préparent leurs recommandations dans le cadre de la concertation voulue par la ministre de la culture, Rachida Dati.