Sinistré par la crise sanitaire, le secteur espère que l'expérience politique de la nouvelle ministre, passionnée d'opéra, sera un atout. Et que, dans ce contexte si délicat, elle gagnera ses arbitrages.
Arrivé en 2018 dans l’indifférence Rue de Valois, ce professionnel de la politique a eu du mal à exister médiatiquement. Nommé ministre délégué au commerce extérieur, il a été remplacé lundi par Roselyne Bachelot.
Alors que la crise sanitaire a durement touché le secteur culturel, le directeur du Festival d’Avignon appelle à un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture.
Le ton monte entre les organisateurs de spectacles et le distributeur, accusés de ne pas se hâter suffisamment pour rembourser les détenteurs de places de concert.
Les parlementaires réclament un plan de soutien aux activités culturelles de la «même envergure» que celui déployé pour l'industrie.
La Comédie italienne, rue de la Gaîté, a vendu un objet fétiche ayant appartenu à l'icône américaine pour rembourser ses dettes.
Une semaine après la réouverture, le moral des exploitants oscille entre soulagement et inquiétude, car tous les publics ne sont pas au rendez-vous.
Le réalisateur de «Leto» et les trois personnes qui comparaissaient avec lui ont été reconnus coupables après trois ans d'un procès kafkaïen. Une condamnation au goût de victoire, dans un pays où la justice est souvent arbitraire.
Ouvrir l’espace des possibles culturels pour tous est un enjeu démocratique soulignent, dans une tribune au « Monde », trois universitaires. Ils relèvent que le public populaire est désormais passé du statut de cause à défendre à celui de problème à résoudre.
Après l'annulation, certains festivals ont choisi de se réinventer, dans le respect des conditions sanitaires, comme Europavox à Clermont-Ferrand, ce jeudi soir, mais pas seulement. Les raisons sont nombreuses : économiques, financières, logistiques ou symboliques.