La Comédie italienne, rue de la Gaîté, a vendu un objet fétiche ayant appartenu à l'icône américaine pour rembourser ses dettes.
Pou pou pi dou !» La Comédie italienne éternuait et le mouchoir de Marilyn Monroe l'a sauvée. Le joli théâtre de la rue de la Gaîté à Paris, dédié à la geste de la commedia dell'arte et aussi aujourd'hui au génie italien contemporain vient de voir sa dette effacée par la vente d'un adorable petit carré en soie ayant appartenu à l'icône des icônes américaines pour la coquette somme de quelque 300.000 euros.
Comme tout ce qui touche à Marilyn, ce minuscule bout de tissu a sa légende. Et elle est liée intimement à l'histoire du créateur et de l'âme de ce lieu unique, le metteur en scène Attilio Maggiulli, qui aura exposé ce souvenir fantasmatique, tel un talisman, au beau milieu du hall de réception de son théâtre durant de longues années.
Une pièce dédiée au mouchoir de Marilyn
Car avant de devenir la propriété du directeur de La Comédie Italienne, le mouchoir brodé de dentelle ivoire de la pétulante star de Certains l'aiment chaud a voyagé longtemps de mains en mains. Retrouvé miraculeusement dans les toilettes de l'hôtel Waldorf Astoria à New York, il va naviguer, tour à tour, dans les pochettes de l'artiste avant-gardiste Andy Warhol, du galeriste expressionniste Léo Castelli puis enfin dans celle d'Attilio Maggiuli qui le conservera pieusement jusqu'à aujourd'hui.
Se séparer de son porte-bonheur a dû être un crève-cœur pour le directeur de La comédie Italienne. Il y a deux ans à peine, Attilio Maggiuli avait...
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