Les parlementaires réclament un plan de soutien aux activités culturelles de la «même envergure» que celui déployé pour l'industrie.
Une cinquantaine de députés, surtout de gauche, mais aussi quelques LR ou membres de la majorité, réclament des «états généraux de la culture» et un «grand plan de relance de l'art, de la culture et de l'éducation populaire», ont-ils indiqué mercredi à l'Assemblée.
Ces députés ont signé une proposition de résolution, lancée par le communiste Pierre Dharréville. Ce texte «n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour de l'Assemblée, mais il nous est apparu important de mettre en lumière» cette thématique, indique-t-il. Il plaide pour un plan «de la même ampleur financière que celui qui a volé au secours de nos industries», face à la crise déclenchée par l'épidémie du coronavirus. «Des choses ont été faites, notamment “l'année blanche” pour les intermittents du spectacle qui est plutôt une bonne décision. Mais il n'y a pas de plan véritable», selon l'élu des Bouches-du-Rhône.
Avant la crise, un certain nombre d'acteurs de la culture étaient déjà les oubliés. Aujourd'hui, c'est accentué par cette période d'interruption très longue de leurs contrats et de leur activité
Dans le «monde d'après» coronavirus, le député communiste appelle à «repenser le financement de la culture et accorder plus d'importance à l'acte de création». Il insiste sur le sort des «artistes-auteurs qui mériteraient un système de reconnaissance de leur travail renouvelé». Les acteurs de la culture «ont été les premiers confinés et seront les derniers déconfinés, c'est très difficile pour eux», a complété l'insoumise Caroline Fiat. Après «une période de confinement très anxiogène, les gens ont le moral à zéro. Quoi de mieux que la culture, que de pouvoir sortir et voir des spectacles, pour retrouver le moral ?»
Chez les socialistes, Marie-Noëlle Battistel a...
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