Trente maisons d’opéra, et seulement quatre femmes à en diriger une. Pourquoi un tel archaïsme dans un monde qui a pourtant su évoluer ? Enquête.
Transformer nos imaginaires : c’est le rôle que l’on donne à la culture et qui explique qu’elle se voie accorder une grande responsabilité dans la transition de la société. Mais les récits que la culture diffuse reflètent, aussi, ceux de notre société.
Dans la crise que traverse le secteur, l’Opéra de Paris fait bonne figure. Mais en dépit de bons chiffres en 2023, l’établissement reste traversé par de nombreux conflits internes.
ENQUÊTE - L’institution nationale pour laquelle Stéphane Braunschweig n’a pas souhaité renouveler son mandat cherche un nouveau directeur ou directrice.
EXCLUSIF – “Télérama” a enquêté sur les cachets maximaux que les maisons d’opéras sont prêtes à dépenser pour convaincre les stars du lyrique à se produire sur leur scène. Des chiffres que les directions répugnent à dévoiler.
Dans les vingt-six maisons d’Opéra de province, c’est la crise. Les productions se montent à l’euro près. Les subventions stagnent ou reculent. Et le mécénat marque le pas. Une menace réelle de fermeture pèse sur certaines institutions…
Le collectif, qui dirige le centre chorégraphique breton depuis 2019, décline une histoire multiple et intergénérationnelle de la discipline.
Chaque entrepreneur mécène veut apporter sa pierre à l'édifice de l'art en France. Une émulation qui permet un maillage d'initiatives variées comme celles de Paul-Emmanuel Reiffers (Mazarine) ou du couple Francès (Okó).
“Lieu de création artistique et d’engagement”, la Gaîté Lyrique “nouvelle formule” imbrique sa vocation artistique et musicale à la volonté d’en faire un laboratoire politique du temps présent.
DÉCRYPTAGE - Gonflé trop vite, le marché subit un coup de frein et fait le tri parmi les artistes. En témoigne l’attentisme à la foire 1-54 de Marrakech, où les enseignes historiques ne sont pas revenues. Mais un rééquilibrage salutaire se profile.