Ben Barbaud, directeur du festival, est revenu sur les polémiques qui ont secoué la manifestation l’an dernier et promet de «faire plus» à l’avenir.
«J'ai appris des polémiques. Elles m'ont aidé à prendre conscience que le festival devait en faire plus», a déclaré Ben Barbaud lors d’un entretien au Parisien. Le fondateur et directeur du Hellfest, qui a ouvert ses portes ce jeudi 27 juin, est revenu sur les controverses qui ont émaillé l’édition précédente.
Un premier sujet de discorde concernait la programmation de Johnny Depp comme guitariste des Hollywood Vampires, en dépit du procès qui l'a opposé à son ex-femme Amber Heard sur fond d'accusations de violences conjugales et de Tommy Lee, batteur de Mötley Crüe, condamné en 1998 pour violences conjugales envers son ex-femme Pamela Anderson.
Une présence que le directeur avait assumée à l’époque, s’estimant «ni juge, ni procureur» et ne souhaitant pas «créer une sorte de seconde sentence», pour des artistes tels que Tommy Lee «ayant été condamné il y a plus de 20 ans». Des propos qu’il regrette aujourd’hui: « J'ai trop raconté mon histoire personnelle, trop parlé de décoration, d'artistes alors que les gens attendent qu'on parle des sujets de société. Le Hellfest n'est plus seulement un événement culturel, c'est un phénomène de société», a-t-il confié au Parisien.
Manifestation plus vertueuse
«Et puis j'ai mal communiqué», a enchéri le directeur, qui évoque notamment ses déclarations de 2022 sur les 300.000 litres de fioul utilisés pour alimenter des groupes électrogènes. Des propos pointés du doigt par les écologistes. «Et ça nous colle à la peau. Pourtant, on n'est vraiment pas à la traîne. On recycle 80 % de nos déchets, plus que la plupart des autres». Pour les groupes électrogènes, le festival réfléchit avec ses équipes à des solutions pour rendre la manifestation plus vertueuse.
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