Il était très attendu : le rapport Gauron sur le régime de l'intermittence a été remis mercredi à Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture. Il imagine deux pistes pour rebondir après l'année blanche qui doit prendre fin le 31 août.
Antoine Pecqueur revient le "pass sanitaire", dispositif envisagé pour assurer la réouverture progressive des lieux culturels, qui fait débat.
Plusieurs municipalités ont pris des initiatives, plus ou moins heureuses, pour témoigner, pendant la crise sanitaire, de leur attachement au secteur, raconte dans sa chronique Sylvie Kerviel, journaliste au « Monde ».
Jour après jour, des bribes du plan de l'exécutif pour le déconfinement du secteur culturel filtrent. Dans l'attente des annonces, les dernières indiscrétions laissent entrevoir une réouverture territorialisée et progressive, conditionnée par la situation sanitaire.
Dans le plan de déconfinement du gouvernement, théâtres, cinémas et musées devraient ouvrir mi-mai, avec des jauges différentes selon les régions. Le calendrier précis et les critères de changement d’étape ne sont toujours pas définis. Les festivals d’été sont dans l’incertitude.
Les intermittents du spectacle réclament une prolongation d'un an de l'année blanche, mise en place pour le moment jusqu'à fin août.
Afin de soutenir le secteur un spectacle vivant en grande difficulté depuis le début de la pandémie, Anne Hidalgo lance un appel à projets concernant toutes les disciplines du spectacle vivant.
Saisi par des galeries d’art, le Conseil d’Etat a rejeté leur demande de réouverture en raison de «la gravité de la situation sanitaire» tout en reconnaissant «une grave distorsion de concurrence avec les salles de vente», toujours autorisées à ouvrir.
Les sénateurs de la mission d'information sur les conséquences du confinement et des restrictions d'activités ont présenté le 13 avril douze préconisations pour la réouverture des lieux culturels.
Le Sénat présentait ce mardi un plan d’action en douze propositions pour la reprise des lieux culturels, sans certitudes sur l’échéance de la mi-mai. De leur côté, les professionnels attendent toujours le détail des conditions de reprise.