« Renversée par l’art »... Depuis les années 1990, Nantes a fait de la culture l’un des moteurs de son développement. Si elle a transfiguré la ville et dopé son attractivité, cette politique n’a pas beaucoup ruisselé sur les artistes locaux.
Un rapport réalisé par trois chercheurs dresse un constat mesuré de l’état actuel du secteur culturel, dont le caractère essentiel ou superficiel a échauffé les esprits pendant l’épidémie de Covid-19.
Pour donner suite à la première étape de levée des restrictions sanitaires le 2 février dernier, le protocole s'allège encore un peu plus ce mercredi. Retour sur les nouvelles mesures annoncées.
Les dispositifs visent à compenser la perte de chiffres d'affaires à la suite de la limitation de jauge en vigueur jusqu’au 2 février et l'interdiction des concerts en configuration debout jusqu’au 16 février.
La mesure a été votée par le conseil municipal, malgré les controverses. La mise en œuvre de cette réduction de 20 % reste incertaine.
Alors que Catherine Pégard achève une année de présidence par intérim, la nomination de son successeur tarde à venir. Les prétendants ne manquent pourtant pas à ce poste très convoité et éminemment politique.
Points d'entrée multiples, allongement des horaires, multiplication des partenariats, suppression de la petite galerie… Laurence des Cars, la première femme présidente du musée, imprime sa marque.
L’association Tous pour la musique, à travers un manifeste, veut faire entendre ses propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022.
Au centre culturel du nord de Paris, les salariés se mobilisent et dénoncent des salaires trop bas, des journées de travail à rallonge et un management autoritaire. La direction, de son côté, rejette l’idée d’une «surchauffe permanente».
Dans un rapport publié mardi, l’Unesco appelle les gouvernements à investir plus de moyens dans les secteurs culturels et créatifs, durement touchés par la crise sanitaire.