Réduction de la jauge des salles, repli sur des productions nationales, spectacles-balades… Divers scénarios sont imaginés pour ne pas rompre le lien avec le public.
Comme les autres secteurs industriels, la culture, avec l’explosion du streaming, du jeu vidéo et des superproductions, est un acteur non négligeable de la dégradation de l'environnement. Il est temps qu’elle renoue avec son origine qui implique habitabilité et soin.
Au-delà du plan de relance du tourisme, la filière des foires, congrès, salons, espère un accompagnement plus durable au premier semestre 2021.
Ces lieux où les foules sont rares, ont rouvert et espèrent séduire de nouveau les acheteurs.
Galeries, musées, salles de spectacles, organisateurs de concerts… chacun cherche sa solution. Des jauges réduites au drive-in, en passant par les concerts en mode dégradé ou captés… toutes les propositions ressemblent à des pis-aller.
Les Centres dramatiques nationaux ont fermé leurs portes comme toutes les structures culturelles le 16 mars, et depuis lors les directrices et directeurs partagent leurs réflexion pour envisager la continuité de leurs missions.
L'ancien ministre de la Culture de François Mitterrand, dont le mandat à la tête de l'IMA vient d'être renouvelé, appelle à un « new deal culturel ».
Pour répondre à la crise du covid qui touche le secteur culturel, les pays européens la joue collectif. Preuve une fois n'est pas coutume que pour sortir de cette situation, l'hypothèse d'avancer seul est de plus en plus compliqué à imaginer pour le monde de la culture.
Indécisions politiques, flous juridiques, assureurs intraitables, fans pressés de se faire rembourser... Les organisateurs de festivals jouent leur survie. A l'horizon, de possibles concentrations, une refonte du modèle et une création amputée.
Alors qu'aux États-Unis, la reprise de concerts en respectant les normes de distanciation est envisagée, qu'en est-il pour la France ? Pour les producteurs et les responsables de salles, c'est impossible pour le moment.