Contraintes depuis un an, en raison de la crise sanitaire, de déplacer leurs représentations, les salles font preuve d’inventivité pour sauver les productions.
Entre fermetures, dates de sortie de films reportées et entrées en chute libre, le septième art, célébré vendredi soir, fait partie des grandes victimes collatérales de la pandémie de Covid-19.
La contestation venue du théâtre de l’Odéon à Paris a déclenché une vague de rébellion qui touche maintenant plusieurs établissements culturels français mis en difficulté par la crise sanitaire.
Ils ont essayé les concerts en streaming, les jauges réduites et ont, aussi, bénéficié d’aides. Mais face aux incertitudes et aux annulations en cascade, les ensembles indépendants cherchent la parade.
Si l’Etat apporte l’essentiel de l’aide financière nécessaire à la survie des acteurs de terrain et artistes en cette période de crise sanitaire, certains territoires franciliens ont également pris des initiatives pour les soutenir.
« Je milite […] pour une ouverture globale, à la même date, des lieux de culture, mais avec des protocoles de sécurité adaptée », a expliqué la ministre de la Culture vendredi.
Près de 1 300 musiciens et techniciens, une billetterie, du merchandising, un week-end, mais pas d’événement à proprement parler. Les 27 et 28 février n’avait pas lieu le Ghost Festival en Suisse, une action de soutien aux musiciens et aux techniciens.
Sans réponse du gouvernement sur une date de réouverture, les artistes se mobilisent en occupant plusieurs établissements emblématiques.
Pour « gagner les cœurs et les esprits« de ses concitoyens, l’UE doit mettre en avant le patrimoine culturel commun qui fonda sa vocation universelle, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif d’intellectuels et d’artistes parmi lesquels Giuliano da Empoli, Fernando Savater et Sasha Wa
Face à l'épidémie de Covid-19, la fermeture des musées, théâtres, cinémas, a-t-elle du sens ? À quelles conditions ces lieux pourrait-ils rouvrir ?