Dans la campagne électorale, aucun parti n'aborde la question des politiques culturelles. Seuls quelques documents programmatiques évoquent succinctement tel ou tel secteur. Une absence qui n'est pas le fruit du hasard. Explications.
Conduire une nouvelle révolution culturelle, redonner du sens au vivre-ensemble, renouer avec le droit à la fête ou encore consacrer 1 % du PIB à la culture et à la création sont les axes principaux du projet de société défendu p
La campagne pour les législatives anticipées n'a guère inspiré les partis politiques pour parler de culture. « La Gazette » a néanmoins recensé quelques propositions dans les documents programmatiques et sollicité les partis.
Plus de 800 professionnels de la culture, dont les comédiens Romane Bohringer et Gilles Lellouche et le réalisateur Cédric Klapisch, appellent, dans une tribune au « Monde », à une mobilisation contre le Rassemblement national « pour que la France des Lumières conserve un avenir » .
Leur nom n'apparaît pas en haut de l'affiche. Pourtant ils contribuent activement à soutenir la création, diffuser la culture et animer les territoires.
Plusieurs centaines de personnalités de la culture, soutenues par quarante-six organisations, dénoncent dans «le Monde» le péril d’un «régime totalitaire» et appellent à se mobiliser «contre la haine de l’autre».
Les directeurs de Centres dramatiques nationaux et l’intersyndicale du spectacle vivant déclarent ne plus vouloir défendre la ligne d’un service public devenu la cible d’un néolibéralisme sourd et aveugle qui a favorisé la montée de l’extrême droite.
Les représentations, qui auront lieu pendant les élections des dimanches 30 juin et 7 juillet, sont soumises à des perturbations, dans un climat qui s’annonce délicat.
Certains appellent à voter. D’autres commencent à s’exprimer sur le RN et les élections législatives. Avec timidité : face à la polarisation des débats, les artistes ont plus à perdre qu’hier en s’engageant.
La manifestation s’ouvre le week-end du premier tour des législatives et le metteur en scène estime que c’est de sa «responsabilité» d’appeler les Français à «voter dans le champ démocratique».