Entre la dissolution provoquant des élections anticipées et les JO, c'est un été 2024 en pente douce pour beaucoup d'institutions et d'événements culturels.
Un rapport de l’Inspection générale des affaires culturelles, rendu public ce 16 juillet, pointe les réussites du pass Culture, qui s’est imposé auprès des jeunes, mais aussi ses faiblesses en matière d’inégalités territoriales et sociales.
Un rapport de l’inspection générale des affaires culturelles critique un système de distribution verrouillé et trop peu ouvert aux professionnels qui pourraient y prétendre.
Près de 100 millions d’euros pourraient être dégagés d’ici à 2027 pour améliorer l’accès aux activités culturelles dans les campagnes. Sa mise en pratique reste suspendue à la formation d’un prochain gouvernement.
Une brouille entre les organisateurs du festival et le maire de Carhaix rendait incertaine la tenue de l’édition dans la localité du Finistère, l’an prochain.
Devant le recul des gros donateurs, les lieux culturels misent sur les entreprises plus petites et la souscription publique.
Rock en Seine, Main Square, Vieilles Charrues… Nombre de festivals généralistes, toutes tailles et régions confondues, peinent à remplir cet été. Si les raisons sont multiples, la tendance remet en cause le modèle économique global.
Explosion des coûts, surabondance de spectacles, sujets tabous, baisse des budgets des théâtres municipaux… Rentabiliser sa participation au festival d'Avignon même en remplissant à 100 % devient mission impossible.
Avec quelques mesures phare comme la protection des artistes-auteurs ou la gratuité des musées, le NFP propose une nouvelle définition émancipatrice de la culture, en écho à l’esprit du Front Pop’ de 1936.
De l’entre-soi, biberonné aux subventions, juste pour une élite ? Contrairement aux caricatures faites par le RN, le théâtre veut s’ouvrir à tous. Et dépense une énergie folle pour que ce lien ténu, mais fédérateur et populaire, ne s’étiole pas.