Paradoxe de la crise sanitaire, de nombreuses « expositions fantômes » ont été installées au Grand Palais, au Centre Pompidou, au Musée d’Orsay ou ailleurs, pour un public plus qu’incertain, raconte dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Trente-huit pourcents des Français n’ouvrent jamais un livre, les deux tiers ne visitent ni musée, ni monument historique. Tel est le triste constat dressé par l’enquête « Cinquante ans de pratiques culturelles en France », rendue publique en juillet 2020.
En ces temps qui bousculent nos habitudes, dont celle de se cultiver, il importe plus que jamais de faire société, de n’oublier aucune réalité professionnelle, dont celle des professionnels de la culture. Celles et ceux qui font la culture, et donc qui la font avec ou sans handicap.
Publiée sur change.org, la pétition lancée par Palais de Tokyo cherche à obtenir de Roselyne Bachelot la réouverture des centres d'art, des musées et des FRAC.
Voilà une initiative qui pourrait mettre du baume au cœur des professionnels de la culture, de Guéret à Saint-Jean-de-Luz. Comme ailleurs.
Aucune annonce ne vient pour l’instant calmer l’angoisse grandissante des représentants du secteur de voir leurs événements programmés annulés du fait de l’épidémie de Covid-19.
Travail de larbin ou postes à responsabilité… «Libération» a recueilli une trentaine de témoignages de volontaires, de la Gaîté lyrique à Manifesta, dont les tâches dépassaient largement le cadre de leur mission d’intérêt général.
La Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) appelle les collectivités à renouer avec la vie culturelle. Elle estime que le ministère de la Culture ne doit pas gérer seul la crise et la déclinaison du plan de relance.
Trois textes appellent à une levée du confinement des lieux d’exposition.
Pour redynamiser notre modèle culturel et soutenir l'activité, 460 m€ ont d'ores et déjà été engagés dans les territoires dans le cadre du plan de relance.