Le dispositif de l’année blanche en faveur des intermittents du spectacle a été annoncé par le Président de la République le 6 mai 2020, dès le début de la crise sanitaire.
Cette année, la Mairie de Paris organise un appel à projet à destination des associations festives de la région et débloque 700 000 euros. C’est validé, cet été sera festif.
En même temps qu’il envisage une réouverture des lieux culturels le 15 mai, le gouvernement impose une transformation brutale de l’assurance chômage que dénoncent plus de 200 artistes et responsables culturels, de Laure Calamy à Jean-Claude Gallotta en passant par Corinne Masiero ou Charles Berli
ENQUÊTE - Si aucune date de réouverture n’a pour l’heure été fixée, le nombre de longs-métrages prévus n’a jamais été aussi important en France. Les blockbusters américains risquent d’éclipser une production française pléthorique.
Un collectif d’auteurs, compositeurs, plasticiens et représentants d’organisations professionnelles dénonce les « bricolages » du gouvernement.
Programmation, empreinte carbone, «expérience» du public, sécurité : qu’ils soient maintenus ou reportés à 2022, les festivals sont en pleine réflexion pour repenser un modèle à bout de souffle.
L’Autorité de la concurrence donne, sous conditions, son feu vert à une concertation temporaire des distributeurs afin d’écluser une marée de 400 longs-métrages.
La possible réouverture des musées dès le 15 mai avant les autres lieux vient bousculer l’idée d’un mouvement égalitaire.
Le comédien et metteur en scène propose la mise en place d’un service minimum pour donner corps à la promesse d’Emmanuel Macron de rouvrir progressivement les lieux de spectacles vivants.
Les quelque 380 salles de cinéma gérées en régie directe vont pouvoir demander une compensation de leurs pertes de recettes dues à la crise sanitaire. Une mesure d’aide jusqu’ici réservée aux cinémas privés et associatifs.