Les cinémas rouvrent mercredi sans que les professionnels du secteur soient parvenus à un accord sur un échelonnement des sorties. Pour beaucoup d’entre eux, relativiser la portée de ce trop-plein revient à en nier les dégâts.
Roselyne Bachelot et Elisabeth Borne ont présenté, mardi 11 mai, les mesures du gouvernement pour « soutenir l’accompagnement de la reprise d’activité » du secteur culturel.
Le dispositif d’aide "année blanche" pour les intermittents du spectacle a été prolongé de quatre mois jusqu'au 1er janvier 2022, a annoncé le gouvernement.
Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni les membres du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) aujourd’hui.
Le projet d’expérimentation « Ambition Live Again » pourrait avoir lieu le 29 mai à Bercy et accueillir jusqu’à 5 000 personnes « debout dans une salle fermée ».
Si le prolongement automatique du statut d’intermittence du spectacle a été acté par l’exécutif jusqu’à la fin de l’année, la mobilisation sociale n’entend pas s’éteindre avec la réouverture des scènes le 19 mai.
Le gouvernement a précisé les nouvelles modalités et dates importantes du déconfinement pour les lieux de culture.
Les festivals en plein air pourront reprendre cet été avec un public debout, mais avec "une jauge de 4m2 par festivalier", a annoncé Roselyne Bachelot. Une décision qui arrive trop tard, estiment les professionnels du secteur.
Faire des films en temps de pandémie ? Un immense défi, relevé avec vaillance en France depuis plus d’un an. En dépit de budgets globalement resserrés, la plupart des projets voient le jour.
Longs-métrages à l’exploitation écourtée, candidats aux Oscars et de « Cannes 2020 » sont au programme des prochaines semaines.