Le passe sanitaire, en vigueur dans l’Hexagone, est déjà la règle dans une dizaine de pays européens. Les exploitants français figurent parmi les mieux aidés financièrement, avec les Italiens et les Allemands.
Roselyne Bachelot et Bruno Le Maire, ministres de la Culture et de l'Économie reçoivent mercredi des représentants du secteur une semaine après l'extension des mesures anti-covid.
L’Iddac, l’agence culturelle de Gironde, a mis en ligne un guide sur l’éducation artistique et culturelle au collège et au lycée.
Depuis le 21 juillet, le nombre de spectateurs a chuté de 42,4 % par rapport à la semaine précédente, et de 56 % par rapport à la même semaine de 2019, pénalisant les multiplexes et brisant la carrière de nombreux films.
Bien acceptée par les visiteurs, la nouvelle mesure en vigueur depuis une semaine a néanmoins ralenti les réservations.
Le Conseil d’Etat avait été saisi de plusieurs référés contre le décret du 19 juillet, qui élargit le pass sanitaire aux lieux de loisirs et de culture rassemblant au moins 50 personnes.
Contrebasses, violoncelles, harpes dépassent la taille maximale autorisée pour les bagages et la SNCF n’admet pas d’exception pour les instruments de musique, s’indigne, dans une tribune au « Monde », un collectif d’une centaine de musiciens dénonçant une situation « ubuesque et kafkaïenne »
Alors que la Direction générale de la santé (DGS) avait dit l'inverse dans un premier temps, le ministère de la Santé a précisé le fonctionnement du pass sanitaire.
Le décret étendant le pass aux lieux culturels et de loisirs qui accueillent au moins 50 personnes permet aux spectateurs d'ôter le masque. Mais les salariés devront garder le leur, et les préfets pourront décider localement du maintien de l'obligation, à l'instar des exploitants de salles.
Réunis en marge du Festival d’Avignon, les élus à la culture sont montés au créneau le 17 juillet pour pointer les manquements de l’Etat dans la mise en œuvre du passe sanitaire dans les lieux culturels dont la jauge dépasse 50 personnes.