Dans une nouvelle ordonnance du 26 février, le juge des référés du Conseil d’Etat a de nouveau refusé de suspendre la fermeture des cinémas, salles de spectacle et théâtres.
Il a repris son raisonnement déjà tenu en décembre pour affirmer de nouveau que la fermeture des salles culturelles, qui porte une atteinte grave aux libertés fondamentales, ne peut se justifier que dans un contexte sanitaire particulièrement dégradé. Dans cette ordonnance du 23 décembre, les requérants avaient déjà soulevé « la détresse psychologique (…) de la population en demande d’une vie culturelle » mais le juge ne s’était alors pas prononcé sur ce point.
Il y remédie dans cette ordonnance de février en reconnaissant que « la situation de crise sanitaire s’accompagne d’une augmentation significative des états anxieux et dépressifs pour l’ensemble de la population » et « que l’on ne peut exclure que les mesures prises pour lutter contre l’épidémie – et non la seule épidémie elle-même – y aient contribué ». Il affirme ainsi que, étant donné que les mesures prises par l’autorité administrative ont pour visée de protéger la santé publique, l’impact de ces mesures sur la santé mentale de la population doit être pris en compte.
Cependant,...
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