De Paris à Saint Brieuc, d'Arras à Marmande, un vent d'annulation souffle sur les festivals de musiques actuelles prévus cet été. Après une bourrasque d'espoir au début de l'année arrive un ouragan de désillusion.
Art Rock, Main Square, Lollapalooza… La liste des plus imposants festivals de l'été contraint d'annuler leur édition 2021 s'allonge encore. La raison est la même depuis maintenant un an : une crise sanitaire tenace et de restrictions rédhibitoires.
Ces évènements de musiques actuelles, qui n'avaient déjà pas pu se tenir en 2020, rejoignent la cohorte des festivals XXL ayant déjà jeté l'éponge. Les Solidays (228.000 personnes en 2019), le Hellfest (180.000 spectateurs en 2019) ou encore Garorock (162.000 spectateurs en 2019), pour ne citer qu'eux.
«C'est triste, la liste s'allonge et ce n'est pas fini», commente pour l'AFP Malika Seguineau, du Prodiss (Syndicat national des producteurs, diffuseurs, festivals et salles de spectacle dans le privé). «Les grosses tournées estivales dépendent en grande partie de la tenue des festivals: on finit par se dire que 2021 pourrait être pire que 2020... C'est terrible», confie la responsable. Le cadre fixé par le gouvernement pour l'organisation de festivals cet été - 5000 personnes maximum, assises et distanciées - ne convient pas à la plupart des grands rendez-vous de musiques actuelles.
Le Main Square (115.000 personnes en 2019 à Arras) indique...
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