Dans quelques semaines, le public les retrouvera enfin. Mais sous de nouvelles formes : malmenées par le Covid, les manifestations s’adaptent. Une saison à l’essai, avant le retour des têtes d’affiche internationales en 2022 ?
Ne cherchez pas PNL sur les affiches des festivals cet été. Le plus populaire des groupes de rap français a tout simplement disparu des programmations. Le Covid pourtant ne semble avoir touché aucun des deux frères Andrieu, mais la crise sanitaire a fichu par terre toute leur tournée. Le duo de Corbeil-Essonnes n’est pas le seul à rester au stand cet été. Disparus également Nekfeu, Vald et Ninho, autres vedettes du hip-hop hexagonal. On les attendait entre autres aux Francofolies de La Rochelle ; Francis Cabrel et Benjamin Biolay ont pris leur place, les poids lourds de la scène urbaine française, comme les artistes internationaux, préférant reporter leurs concerts à 2022, voire à 2023 pour la diva québécoise Céline Dion, qui devait se produire aux Vieilles Charrues, à Carhaix.
Jouer devant si peu de spectateurs n’était plus rentable pour des artistes de cette envergure dont les frais de production sont élevés, et « l’expérience aurait été trop dégradée », confie Éric Bellamy, directeur général de Yuma Productions, qui aurait dû programmer la chanteuse Aya Nakamura, portée par le succès de son dernier album, sur toutes les scènes d’été. Elle n’en fera aucune. « Les musiques urbaines, c’est le nouveau rock, le public est jeune, chahute, reprend les paroles en hurlant. Aucun artiste n’imaginait demander à son public de rester assis et masqué. » Serait-il...
Lire la suite sur telerama.fr