Obligatoire depuis le 9 juin pour assister aux événements et rassemblements de plus de 1 000 personnes, le dispositif peine à convaincre les professionnels du secteur.
« Pourquoi on n’est pas plein ce soir ? C’est quand même Alain Souchon ! », s’étonne un jeune ouvreur du Dôme de Paris-Palais des sports, vendredi 25 juin, où le chanteur fait habituellement salle comble. Pour son retour sur scène après les multiples reports de sa tournée « Ici et là », le public est timidement revenu assister à sa série de quatre concerts parisiens du 22 au 25 juin. Sur les 2 500 places disponibles après application de la jauge de 65 % de la salle, moins de 1 400 sont occupées chaque soir en moyenne. Censée permettre la reprise du spectacle vivant, l’obligation de présenter un passe sanitaire pour assister au spectacle est largement montrée du doigt pour expliquer cette situation.
Ce dispositif impose aux salles de n’accepter que les spectateurs vaccinés contre le Covid-19 avec deux doses injectées depuis minimum deux semaines, selon le vaccin utilisé, ou disposant d’un test négatif de moins de quarante-huit heures. Matérialisé sous la forme d’un QR code à télécharger, le passe est scanné à l’entrée de la salle sur téléphone ou au format papier. « Pour le public comme...
Lire la suite sur lemonde.fr