Au vu de l’amélioration de la situation sanitaire, l’exécutif a décidé d’accélérer le desserrement des contraintes. Une décision saluée par les professionnels, qui réclament toutefois plus de pédagogie autour du passe sanitaire.
Les professionnels attendaient la décision depuis des semaines. A l’issue d’une réunion à l’Elysée, lundi 21 juin, le gouvernement a annoncé la reprise, à partir du 30 juin, des festivals et des concerts en configuration debout – seuls les événements culturels assis étaient autorisés depuis le 19 mai. Surtout, ces concerts et ces festivals pourront avoir lieu sans aucune contrainte de jauge s’ils se déroulent en plein air (elle sera de 75 % à l’intérieur d’une salle), ce qui n’était pas jusqu’ici envisagé par l’exécutif.
Le 29 avril, le gouvernement avait annoncé une phase de reprise en trois étapes, « avec une évolution des jauges et des contraintes par paliers ». Le 1er juillet, « les festivals de plein air en configuration debout pourront reprendre, selon une jauge de 4 mètres carrés par festivalier et dans une limite qui sera définie par le préfet en fonction des circonstances locales », avait alors précisé Roselyne Bachelot, la ministre de la culture. « Les spectacles et concerts debout seront autorisés à reprendre selon un protocole adapté et un plafond de jauge fixé par le préfet au regard des circonstances locales », avait-elle ajouté, volontairement prudente.
Fini de compter les spectateurs
Au vu de l’amélioration de la situation sanitaire, l’exécutif a finalement décidé d’accélérer le desserrement des contraintes. Fini de compter les spectateurs en fonction du nombre de mètres carrés ou...
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