Depuis juin 2020, le groupe Audiens accompagne les victimes de violences sexistes et sexuelles dans la culture, soit bien avant l’émergence de #MeTooThéâtre. Des militantes dénoncent le manque de communication et d’implication du ministère.
Des années ont beau s’être écoulées depuis l’explosion du mouvement #MeToo, la même question se pose après chaque scandale : que faire une fois la parole libérée ? Les militantes du collectif #MeTooThéâtre, qui a vu le jour le 7 octobre, le martèlent : elles ne veulent pas s’arrêter au recueil de témoignages. Le constat a déjà trop été fait, et ce dans chaque branche de la culture. Elles attendent des actions concrètes, à commencer par une véritable prise en compte de la parole des victimes. «Il faut que l’on sache vers qui se tourner quand on subit des violences», insiste Marie Coquille-Chambel, membre du collectif. Depuis un peu plus d’un an, Audiens, le groupe de protection sociale du monde de la culture, de la communication et des médias, tente justement de répondre à cette attente. Créée en juin 2020, une cellule dédiée aux professionnels du spectacle vivant et enregistré, mais aussi du jeu vidéo, vise à recueillir les témoignages des victimes de violences sexistes et sexuelles dans le secteur. «Notre rôle, c’est d’accueillir la parole des victimes et de les aider à déposer plainte si elles …
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