Dans un rapport publié le 12 mai, le Sénat pose des jalons pour faire évoluer la structuration des politiques culturelles territoriales. Des préconisations avancées alors que se profile à l’horizon une nouvelle phase de décentralisation-déconcentration-différenciation, dans le cadre d’un projet de loi dit « 3D ».
La commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a publié le 12 mai le rapport de sa mission d’information sur « Les nouveaux territoires de la culture », rédigé par Antoine Karam (Guyane, apparenté socialiste) et Sonia de la Provôté (Calvados, Union centriste).
Un travail discuté en réunion… le 16 décembre 2019, en plein débat sur le futur projet de loi sur la décentralisation, la déconcentration et la différenciation (dit « 3D ») battait alors son plein. Aujourd’hui, l’attention s’est déportée sur l’évolution des politiques culturelles pour sortir de la crise post-covid-19. Contexte qui donne encore plus d’acuité aux interrogations sur la relance des politiques culturelles.
Forces et faiblesses de la compétence partagée
L’intitulé un peu vague des « nouveaux territoires de la culture » se réfère en fait à la structuration des politiques culturelles, dont les sénateurs estiment que l’articulation manque de limpidité. Et les sénateurs de pointer la compétence partagée, qui, si elle a de réels avantages (souplesse d’adaptation aux spécificités des territoires et des champs culturels, moindre fragilité en cas de défaillance d’une collectivité…), a, aussi, selon les sénateurs, d’importants inconvénients...
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