Le premier serait trop centralisé, bridant l’autonomie des établissements, quand le second se serait mué en entité administrative et financière sans projet politique. L’autorité de la rue Cambon propose quelques solutions.
Mal utilisé, l’argent public ? C’est ce qu’affirme un rapport de la Cour des comptes rendu public ce mardi 14 décembre. Dans le viseur, le ministère de l’Éducation nationale. «En dépit d’une dépense nationale d’éducation (près de 110 milliards d’euros) supérieure à la moyenne de l’OCDE, la performance du système scolaire français tend à se dégrader.» Ainsi, la France consacre à l’enseignement scolaire une part de son PIB (5,2%) plus importante que l’Espagne, l’Allemagne, le Japon, l’Italie ou l’Irlande (moins de 4,5%), pour un résultat jugé... «médiocre». Ceci malgré un «empilement» de réformes pédagogiques, «qui certes atteste l’attention portée au système éducatif, mais ne règle pas les difficultés».
La faute en particulier à une gestion trop centralisée et encadrée, l’école, le collège et le lycée «ne disposant pas d’une autonomie suffisante pour allouer les moyens en fonction d’un projet élaboré collectivement et correspondant aux besoins des élèves.» Cet état des lieux est d’autant plus cinglant qu’il pointe une autre singularité nationale désormais bien connue : notre école n’atténue plus les inégalités, elle ...
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