Le collectif Mobilisation et Coopération Arts et Culture, constitué dans le cadre de la crise sanitaire, dresse un état des lieux du secteur associatif culturel employeur. L’étude met en lumière le rôle des collectivités depuis le début de la crise, tout en se faisant l'écho de l’inquiétude des associations sur le moyen terme.
Dans une note de synthèse publiée en juillet, le collectif solidaire « Mobilisation et Coopération Arts et Culture » (MCAC), constitué par divers réseaux et fédérations autour de l’Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), et l’association Opale, souligne « l’intensité de l’impact socio-économique de la crise sanitaire de la COVID-19 sur les acteur·rice·s du champ artistique et culturel et en particulier les associations culturelles employeuses (ACE) et structures de l’Économie sociale et solidaire. »
Des pertes de 15 à 45% selon les types d’association
Les auteurs mettent notamment en lumière des pertes de produits d’exploitation allant, selon les types de structure, de 15% à 45% du budget de référence 2019.
Autre constat majeur : la baisse d’activité des associations culturelles employeuses, avec une nette diminution de la masse salariale (moins 9,5% en moyenne). Un phénomène particulièrement prégnant dans le secteur de la production (moins 36,7%). « Sans cette forte baisse de la masse salariale, la perte du budget global des structures aurait été encore plus importante », soulignent les auteurs de l’étude.
Mais ce constat est aussi le reflet d’une situation préoccupante de l’emploi direct et indirect des artistes et des techniciens, « et donc [du] revenu des travailleur∙euse∙s indépendant∙e∙s et intermittent∙e∙s, du secteur artistique et culturel », observent les auteurs.
Des aides publiques qui ont réduit les pertes de moitié
L’étude confirme que les...
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