Saisi par des galeries d’art, le Conseil d’Etat a rejeté leur demande de réouverture en raison de «la gravité de la situation sanitaire» tout en reconnaissant «une grave distorsion de concurrence avec les salles de vente», toujours autorisées à ouvrir.
La liste des commerces «essentiels» ne s’allongera pas d’une exception supplémentaire. Saisi par le Comité professionnel des galeries d’art (CPGA), le juge des référés du Conseil d’Etat a rendu son avis ce mercredi et rejeté la demande de réouverture de ces lieux, devenus un refuge pour les Français en manque d’expositions avant leur fermeture sur tout le territoire en mars. Le Conseil d’Etat a estimé «que la fermeture au public des galeries d’art, au même titre que la plupart des autres commerces, est justifiée par la situation sanitaire très dégradée et la nécessité de limiter la propagation du virus». Contactée par Libération, Marion Papillon, présidente du CPGA, dénonce «une réponse du Conseil d’Etat assez affligeante».
Obligés de fermer leurs portes depuis les nouvelles «mesures de freinage» de l’épidémie, les galeristes, accompagnés des antiquaires, dénonçaient depuis fin mars une inégalité de traitement face à leurs principaux concurrents, les maisons de vente aux enchères, autorisées, elles, à rester ouvertes. Un point que...
Lire la suite sur liberation.fr