Au lendemain de son congrès réuni à Marseille, la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) a désigné le 13 avril Jean-Philippe Lefèvre comme nouveau président. Son mandat s’annonce chargé de dossiers déterminants pour l’avenir des politiques culturelles.

Le nouveau président de la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) n’aura pas à se familiariser avec les rouages de la maison « FNCC », ni à prendre la mesure des relations avec l’Etat : Jean-Philippe Lefèvre, désigné le 13 avril, après renouvellement du conseil d’administration et du bureau de l’organisation représentant les collectivités engagées dans les politiques culturelles, avait déjà exercé ces fonctions de décembre 2018 à janvier 2021.

Engagement « militant » de la FNCC
Vice-président (divers droite) en charge de l’action culturelle du Grand Dole (Jura) et conseiller municipal en charge de la culture de cette ville-centre, Jean-Philippe Lefèvre, professeur d’histoire dans l’enseignement secondaire et au CNAM, est aussi membre du Ceser de Bourgogne-Franche-Comté. Conformément aux statuts de la FNCC, c’est donc un élu de droite qui prend le relais du prédécesseur de gauche (Frédéric Hocquard, membre de Génération.s).

Lors de sa première prise de parole, Jean-Philippe Lefèvre a insisté sur la nécessité de poursuivre l’engagement militant de la FNCC.  Etat d’esprit « fondé sur un pluralisme organisé », représentant à la fois la diversité politique des élus, des échelons de territoire et des spécificités territoriales, qui conduit la fédération à défendre becs et ongles les enjeux de cette compétence particulière qu’est la culture,  facultative et partagée.

Des dossiers lourds d’enjeux pour la culture
Jean-Philppe Lefèvre a indiqué les quatre dossiers prioritaires qu’il va porter durant son mandat :

la transformation climatique et ses enjeux pour l’emploi artistique et culturel, pour la production et diffusion, pour l’adaptation des politiques patrimoniales et la préservation des sites ;

• les relations avec l’Etat, avec l’amélioration du fonctionnement des espaces de concertation entre les collectivités territoriales et l’Etat (lire encadré) ;
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l’impact de l’essor de l’intelligence artificielle sur les arts et la culture ;

la dimension européenne de la culture, à l’orée des élections de juin prochain.