Comment réfléchir au futur quand le présent est compliqué et incertain? Lors de la seconde édition des Etats généraux des festivals, les professionnels ont rappelé leurs attentes vis-à-vis de l’Etat et des collectivités. La collecte de nombreuses données sur les festivals et leurs publics pourrait déjà aider à esquisser une prochaine feuille de route pour une concertation qui se poursuit.
Neuf mois sont passés depuis la première tenue des états généraux des festivals début octobre 2020 à Avignon. Neuf mois d’incertitudes, d’annulation, de reports puis ensuite l’organisation des jauges réduites et la mise en route du pass sanitaire pour accueillir le public.
Forcément, même en ayant lieu au lendemain de la clôture du Printemps de Bourges, c’est une année majoritairement blanche et un contexte encore difficile à court et à moyen-terme qui a nourri les échanges entre le ministère de la Culture, les collectivités territoriales et professionnels lors de la seconde édition le 28 juin. Dans l’audience, des organisateurs de festivals déterminés à ne pas laisser la dynamique de dialogue, enclenchée il y a un an, s’essouffler. Après son discours introductif, la présence toute la journée d’une ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, qui n’a pas hésité à réclamer le micro pour répondre directement à quelques-uns d’entre eux, pourrait déjà témoigner de son implication.
Discussions tous azimuts
Car, les points à discuter durant ce bout de concertation n’ont pas manqué : la prolongation des soutiens face aux pertes de revenus liées à la crise sanitaire, l’accompagnement structurel de l’Etat, l’évolution des modèles économiques entre la billetterie, les subventions et le...
Lire la suite sur lagazettedescommunes.com