Enquête - Jauge à 35%, couvre-feu à 19 heures et mouvement d'occupation toujours en cours… Toutes les salles ne sont pas assurées de pouvoir lever le rideau même si leurs directions se battent pour rouvrir au public.
«Nous ne pouvons pas communiquer pour l'instant.» Depuis les annonces d'Emmanuel Macron, le 29 avril, concernant le déconfinement progressif du territoire, c'est branle-bas de combat. Si les théâtres, comme les cinémas et les musées, peuvent en théorie accueillir à nouveau du public à partir du 19 mai, la pratique est bien plus compliquée à mettre en place. Entre les salles publiques, subventionnées mais occupées par les intermittents, pour une partie d'entre elles, depuis début mars, et les salles privées pour qui les jauges à 35% sont intenables sans compensation des pertes de billetterie, certaines scènes ne pourraient rouvrir qu'en septembre.
Au Théâtre du Pays de Morlaix, dans le Finistère, l'occupation dure. Sans troubler outre mesure la direction de cette salle bâtie à la fin du XIXe siècle. «La cohabitation se passe très bien, nous dialoguons tous les jours», se satisfait le patron des lieux, Jean-Yves Gourvès. Quant à savoir si les spectacles pourront reprendre en mai, juin ou septembre, ou si un espace dédié aux occupants sera mis en place, c'est encore très flou. Une réunion doit encore avoir lieu mercredi 12 mai, soit une semaine avant la première étape du retour d'un «art de vivre à la française» pour reprendre les termes d'Emmanuel Macron.
Mouvement d'occupation
Même incertitude au Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté. «Des discussions ont lieu et tout étant très mouvant, il est préférable d'attendre que la situation s'éclaircisse pour prendre la parole», explique-t-on dans le Doubs pour justifier l'absence de communication concernant sa...
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