Dans une étude publiée à l’occasion de son congrès qui s'est tenu à Clermont-Ferrand, les 14 et 15 octobre dernier, Intercommunalités de France (AdCF) dresse un état des lieux de la coopération intercommunale en matière de politique culturelle. En une décennie, l'intercommunalité culturelle s'est diversifiée.
Plus de douze ans après une première étude sur l’intercommunalité culturelle (2008), Intercommunalités de France (nouveau nom de l’Assemblée des communautés de France) réitère l’exercice, avec une nouvelle publication intitulée Politiques culturelles intercommunales, état des lieux et perspectives, publiée à la faveur de son congrès de Clermont-Ferrand en octobre dernier.
Depuis le premier état des lieux, le contexte s’est profondément modifié : la loi NOTRe de 2015 a redessiné la carte intercommunale et affirmé la culture comme une compétence partagée ; le couple département-intercommunalité s’est imposé comme un rouage essentiel ; la crise sanitaire de 2020-2021a laminé la plupart des acteurs culturels, dont la remise à flot repose en grande partie sur le soutien des collectivités locales, ainsi que sur le plan de relance de l’Etat.
De la gestion d’équipement à la conduite d’un projet de territoire
Depuis 2018, le fait culturel s’est enraciné dans les intercommunalités. La culture représente 5 à 6% des budgets intercommunaux, ratio qui monte à 12 % dans les métropoles.
De surcroît, il ne s’agit plus uniquement de gestion d’équipements transférés d’une commune vers l’ EPCI, mais aussi, bien souvent, de conduite de projets culturels. Et il n’est pas rare que les politiques culturelles communautaires croisent d’autres actions publiques, en matière de cohésion sociale, de tourisme, d’éducation et de jeunesse, etc. dans une logique de ...
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