L’association des professionnels de l’administration du spectacle estime que les représentations diminueront de plus de moitié l’année prochaine, en comparaison avec la saison actuelle. Une prévision qui s’ajoute à la liste d’effets négatifs des coupes budgétaires opérées dans le spectacle vivant.
Une enquête confirme les conséquences désastreuses des coupes budgétaires dans le milieu culturel – en substance, une baisse de crédits de 204,3 millions d’euros pour le ministère de la Culture. L’Association des Professionnels de l’Administration du Spectacle (LAPAS) a publié le mercredi 27 mars les résultats d’une «enquête flash» effectuée parmi ses adhérents, selon laquelle la saison 2024/25 compterait 54 % de représentations de moins que la précédente.
Une prévision qui confirme ce qu’Arnaud Antolinos, directeur adjoint du théâtre de la Colline, nous expliquait la semaine dernière : quand le budget diminue, les artistes sont les premiers à en pâtir. Ce que Wajdi Mouawad, directeur du théâtre de la Colline, expliquait déjà sur France Inter le mercredi 3 avril, «ces coupes signifient moitié moins de spectacles, moitié moins de créations, […] et que ce sont les jeunes générations d’artistes qui vont écoper». Dans les faits, Arnaud Antolinos a déploré refuser de plus en plus de sollicitations de compagnies, alors que son théâtre accuse une amputation de 500 000 euros dans son budget 2024.
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