Avec le troisième déconfinement achevé le 30 juin, le monde de la culture entre enfin en convalescence, après dix-huit mois de pandémie synonyme de traumatismes inouïs pour les artistes et les professionnels. Jamais, ces derniers n'avaient enduré un tel choc. Jamais, dans les collectivités, on a autant cogité en si peu de temps pour tenter de dépasser les obstacles sanitaires.
Après un an et demi de crise aiguë de Covid-19, l’offre culturelle revient en force à l’issue du plan de déconfinement progressif entamé le 19 mai. Certes, des protocoles sanitaires s’appliquent encore. Il n’empêche, artistes et créateurs, professionnels territoriaux et associatifs retrouvent leur raison d’être et leur public. Pour autant, le retour de la programmation culturelle et des activités de médiation n’effacera pas d’un coup les dix-huit mois écoulés. « La sortie de crise ne saurait se réduire à la relance d’un héritage de politiques culturelles, dont il est nécessaire d’accompagner l’évolution », pronostiquent, dans la présentation de leur projet, Vincent Guillon et Emmanuel Vergès, les deux nouveaux codirecteurs de l’Observatoire des politiques culturelles, entrés en fonction en avril.
Nouveaux modes de production, diffusion et médiation
Pour le dire autrement, les politiques culturelles devraient sortir de la crise traversées par des évolutions de fond. Beaucoup vont demander encore du temps pour se dessiner. Mais certaines sont déjà décelables et mobilisent dès aujourd’hui les services culturels des collectivités :
- - le numérique ;
- - et l’ancrage de la culture dans l’espace public.
Car, comme toute crise, la pandémie a obligé collectivités, associations et artistes à s’adapter pour ne pas sombrer dans un trou noir, donc à rechercher de nouveaux modes de production, diffusion et médiation. Dès le premier confinement de mars 2020, le numérique s’est imposé comme...
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