Avec sa croissance exponentielle (1.592 spectacles), le festival Off d’Avignon, longtemps synonyme de liberté, craint la saturation. L’association qui le chapeaute et des collectifs de compagnies s’activent pour inverser la tendance.
Live Nation, AEG, Fimalac et consorts sont-ils de commodes épouvantails pour des professionnels craignant de voir leurs prés carrés se réduire, des tigres de papier justifiant la réorientation de fonds publiques vers une politique de marketing territorial, ou de réelles menaces pour l’expression
Jean-Pierre Baro et Guillaume Dujardin sont des hommes de théâtre forts d’un certain pouvoir (metteur en scène, pédagogue, directeur de compagnie, de structure et/ou de festival). Face à eux des élèves, de jeunes actrices, de jeunes collaboratrices qui entrent dans le métier.
L'auteur d'un blog sur Mediapart a mis en lumière plusieurs affaires de violences sexuelles dans le milieu du théâtre public. L'omerta y serait la règle, chacun se tait pour garder sa place.
Ils soutiennent des causes chères à leur coeur : du théâtre, de la musique, de l'art contemporain. Et permettent à de jeunes talents d'émerger.
Le Syndicat des Musiques Actuelles dénonce les difficultés de ses adhérents face à l'offensive des grands groupes prêts à investir lourdement dans des festivals, comme des élus locaux qui en font des outils de leur marketing territorial.
Le Fnac Live est monté en puissance progressivement avec 45.000 festivaliers lors de la première édition.
Biennales, triennales, quinquennales… Ces festivals d'art contemporain sont plus aujourd'hui qu'un événement artistique pour les villes ou régions qui les organisent.
Les Ardentes, dont la société de Marc Ladreit de Lacharrière prend 49 %, a accueilli 100.000 festivaliers en quatre jours début juillet à Liège.
Après son Main Square Festival et ses 125.000 spectateurs à Arras, et l'Afropunk Fest qui affiche complet ce week-end à la Seine musicale, Live Nation prépare Lollapalooza, le week-end prochain, à Paris Longc