Après les capitales européennes de la culture, voici l’ère des capitales françaises de la culture. Première à monter sur la plus haute marche du podium : Villeurbanne, commune proche de Lyon, plus connue pour sa culture… du basket.
À la différence de leurs aînées (Lille et Marseille), les vingt-neuf villes qui ont candidaté ne sont pas de grandes mégapoles et n’engagent pas de dépenses fastueuses. Le ministère de la Culture verse 1 million d’euros, les municipalités composent avec un budget compris entre 6 et 12 millions d’euros. Loin, bien loin des 70 millions requis pour Lille 2004, ou des 92 millions qui ont permis la tenue de Marseille 2013. Ce projet n’est pourtant pas au rabais. Il est arc-bouté sur les réalités économiques, logistiques, humaines et artistiques de métropoles dont l’ambition n’est pas de briller un jour pour s’éteindre le lendemain, mais qui veulent mettre en valeur, sur le long terme, des ressources existantes, peu ou mal exploitées.
Brest ? Sète ? Metz ? Villeurbanne !
L’idée des « capitales françaises » est née dans la tête de Bernard Faivre d’Arcier, président du jury de sélection. Il a eu le temps de la peaufiner : « Cela fait six ans que j’en parlais aux différents ministres. C’est...
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