Rock en Seine, Main Square, Vieilles Charrues… Nombre de festivals généralistes, toutes tailles et régions confondues, peinent à remplir cet été. Si les raisons sont multiples, la tendance remet en cause le modèle économique global.
Vers une fin de cycle pour les festivals ? Alors qu’une majorité d’entre eux affichait complet l’an dernier, cet été, plusieurs mastodontes du secteur peinent à écouler leurs billets. Fin juin, Garorock accueillait 120 000 festivaliers à Marmande, soit 30 000 de moins qu’en 2023, pour une 28ᵉ édition galvanisée par la présence de David Guetta. Le Main Square Festival, à Arras, est déficitaire pour la première fois depuis 2014. À deux jours du lancement des Vieilles Charrues, le festival de Carhaix, la soirée du vendredi, où se produit Sting, est la seule qui affiche complet.
Les festivals franciliens n’ont pas fait mieux. Solidays a certes battu son record de fréquentation avec 260 467 festivaliers, mais à grand renfort de communication, et ses organisateurs se disent peu confiants pour l’avenir. À la veille de l’ouverture, l’événement n’était toujours pas complet. Rock en Seine, malgré ses têtes d’affiche exclusives – parmi les plus belles de la saison – n’a pas encore vendu tous ses pass à quelques semaines de l’ouverture. Complet en quelques jours, le normand Beauregard fait figure d’exception, mais sans une première soirée portée par David Guetta (encore), l’événement n’aurait pas été rentable, explique sa direction.
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