À Paris, l’Odéon est libéré, mais bien des salles restent à la merci des manifestants.
La raison l’a emporté, je suis très soulagé», confie Stéphane Braunschweig. Le directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe a appris dans la nuit du samedi au dimanche, à 4 heures du matin que la quarantaine d’intermittents du spectacle qui occupaient le bâtiment à l’initiative de la CGT quittait les lieux. Après de longues tentatives de négociation. Le responsable qui devait présenter ce mois-ci sa nouvelle saison leur avait même proposé une occupation diurne (de 9 à 16 heures), le temps de désinfecter les espaces. «Ils ne voulaient pas céder sur le symbole.»
Par bonheur, les manifestants ont fait preuve de sagesse: «Ils ont tout laissé en ordre, ils ont enlevé toutes leurs affaires, le temps de bien nettoyer, de se préparer et de rappeler nos équipes et nous pourrons rouvrir nos portes dans les conditions sanitaires requises», précise Stéphane Braunschweig, dont le théâtre a été l’un des premiers à être occupés en mars dernier. Il pourra donc reprendre ce mardi les représentations de La Ménagerie de verre, avec Isabelle Huppert qu’il avait dû annuler à la dernière minute, le 19 mai. Avec une jauge de 35 % jusqu’au 9 juin.
Quelques jours avant la date de réouverture donnée par le gouvernement, plusieurs directeurs de salle de spectacle ont demandé à leurs occupants de libérer les théâtres, avec plus ou...
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