La 26 e édition de la foire d'art contemporain revient au Grand Palais Ephémère du 4 au 7 avril, et aux VIP dès ce mercredi. Dans son sillage, de nombreux événements, tant dans les musées publics que dans les institutions privées.
C'est le printemps pour les amateurs d'art. La 26e édition d'Art Paris et ses 136 exposants signent le retour de l'une des semaines les plus prisées de l'année pour les fondus d'art moderne et contemporain.
La foire n'a cessé de gagner en image avec l'arrivée, en 2012, aux commandes de l'organisateur d'événements culturels Guillaume Piens, puis avec la disparition de la Fiac en 2022, devenant la principale manifestation française d'art contemporain du printemps , complémentaire du temps fort de l'automne qu'est Paris + by Art Basel.
Grand Palais éphèmère
Elle se revendique lieu de découverte de talents méconnus et défenseur de la scène hexagonale (60 % des exposants), quand Paris + by Art Basel est « la » référence planétaire des foires d'art contemporain.
L'une et l'autre investissent le même lieu - cette année, le Grand Palais Ephémère et, l'an prochain, le Grand Palais rénové - et constituent des locomotives pour le marché de l'art parisien : elles entraînent dans leur sillage d'autres Salons, à l'instar du PAD Paris - Pavillon des arts et du design - aux Tuileries cette semaine, mais aussi des ventes aux enchères, et des expositions phares dans les musées publics et les fondations privées. « Au point que nous proposons une quarantaine de rendez-vous dans notre parcours réservé aux VIP », précise Guillaume Piens.
BNP Partenaire
Et si l'actionnariat d'Art Paris, la famille Lecêtre, n'a pas les moyens de celui d'Art Basel, détenu par le groupe suisse MCH et la société Lupa Systems de l'anglo-américain James Murdoch, la foire tricolore n'a pas à rougir face à sa rivale, présente également à Bâle, Miami et Hong Kong.
« Nous avons même été une foire pionnière en matière d'éco-conception dès 2022, passant au crible nos déchets pour les diminuer de moitié, malgré un surcoût de 40.000 euros », revendique le commissaire général d'Art Paris.
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