Les délais peuvent être très longs, la communication aléatoire voire absente. Salles, producteurs et plateformes de vente de billets se rejettent parfois la faute. Et les détenteurs de billets sont contraints de patienter.
C'est la conséquence inévitable des milliers d'annulations ou de reportsde concerts et festivals qui s'enchaînent depuis plus d'un an à cause de l'épidémie de Covid-19 : les demandes de remboursements affluent. Le Hellfest, qui a dû se résoudre à annuler son édition pour la deuxième année consécutive, doit ouvrir sa campagne de remboursement jeudi 15 avril. Beaucoup d'autres événements sont dans l'attente. Les délais n'ont cessé de s'allonger et certains détenteurs de billets attendent toujours, depuis de longs mois.
La peur de "la banqueroute"
Pour le directeur du Hellfest, Ben Barbaud, contraint d'annuler pour la deuxième année consécutive, le printemps 2021 ressemble à 2020 : "Le remboursement, à partir du moment où le programme change, est une obligation. C'est un gros casse-tête pour beaucoup d'organisateurs."
L'année dernière, sur les 180 000 billets vendus, il n'y avait eu que 400 demandes de remboursement, entre acte solidaire et rareté du sésame pour un festival à part. "C'est le seul festival en France capable d'ouvrir sa billetterie sans avoir annoncé un seul nom d'artiste et on vend la totalité de nos 180 000 billets en...
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