Alors que le festival nantais ouvre ses portes, Ben Barbaud précise sa position sur la prise en compte de l’urgence écologique et des violences sexuelles et sexistes, après un entretien controversé.
Ce jeudi 15 juin, la plus grande fête du metal en France ouvrira ses portes à Clisson (Loire-Atlantique) pour quatre-vingt-seize heures de bruit et de fureur. Mais depuis quelques jours déjà, le Hellfest a mis en pétard une partie de la communauté des amateurs de rock dur et au-delà. En cause, deux entretiens donnés par Ben Barbaud, le fondateur et patron du deuxième plus grand festival de France, dans lesquels il répondait aux critiques, comme le titrait Ouest-France : bilan carbone élevé du Hellfest, tarifs en hausse perpétuelle, programmation d’artistes accusés (Johnny Depp) ou condamnés pour violences conjugales (Tommy Lee de Mötley Crüe) – voire pour tentative de meurtre contre sa femme dans le cas de Tim Lambesis, du groupe As I Lay Dying…
À lire Ben Barbaud, on avait le net sentiment que toutes ces questions relevaient de l’accessoire, en dépit du dérèglement climatique en cours et de la canicule qui a frappé le festival l’an dernier, l’obligeant à arroser la foule sous le cagnard en pleine sécheresse, alors qu’une pénurie d’eau s’annonce déjà. Les violences sexuelles ? « des débats philosophiques » – les victimes apprécieront – ou « tant que je ne vois pas l’artiste frapper une femme… » La consommation de fioul qui ne baisse pas ? Le Hellfest est le site le plus consommateur en énergie de France, l’espace d’un week-end, explique France 3 : « Avec le solaire j’aurais tout juste pu alimenter le resto des bénévoles. » Au Danemark, un festival géant comme Roskilde y parvient pourtant. Mais que voulez-vous, les affaires sont...
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